Vou dizer a meu sinhô
Que a manteiga derramou
E a manteiga não é minha
E a manteiga é de ioiô#
Vou dizer a meu sinhô
Que a manteiga derramou
E a manteiga não é minha
E a manteiga é de ioiô
Vou dizer a meu sinhô
Que a manteiga derramou
A manteiga é de ioiô
Caiu na água e se molhou
Vou dizer a meu sinhô
Que a manteiga derramou
A manteiga é do patrão
Caiu no chão e derramou
Vou dizer a meu sinhô
Que a manteiga derramou
A manteiga não é minha
É prá filha de ioiô...
Vou dizer a meu sinhô
Que a manteiga derramou
# ioiô / ioiá (yoh-YOH / yah-YAH) : Ce sont les enfants du maître, qui ont souvent la permission de jouer avec les enfants d’esclaves jusqu'à un certain âge. Quand les enfants atteignent l'âge de travailler, ils sont alors séparés de leurs amis blancs.
Le beurre s'est renversé
Je vais dire à mon patron
Que le beurre s'est renversé
Ce n'est pas mon beurre
C'est le beurre du maître
Je vais dire à mon patron
Que le beurre s'est renversé
Ce n'est pas mon beurre
Le beurre du patron
Je vais dire à mon patron
Que le beurre s'est renversé
Le beurre du patron
Il est tombé dans l'eau et s'est mouillé
Je vais dire à mon patron
Que le beurre s'est renversé
Le beurre du patron
Il est tombé par terre et s'est renversé
Je vais dire à mon patron
Que le beurre s'est renversé
Ce n'est pas mon beurre
C'est pour la fille du maître
Je vais dire à mon patron
Que le beurre s'est renversé
Une histoire d'esclave sur un « mystérieux » renversement. Un récipient plein de beurre s'est renversé, et personne n'en prend la responsabilité. Quand on demandait, un esclave répondait, « Ce n'est pas mon beurre, c'est celui du maître. » ce qui est théoriquement vrai, mais ne résout pas le problème. L’esclave use souvent de tactique de « résistance passive » pour rappeler au maître qu'il dépend d'eux.