Par Charles Lerminiaux, Capoeiragem, Ecole Senzala Toulouse - Juin 2017
Avant d’arriver : J’avais déjà entendu parler de la capoeira, mais je n’avais aucune idée de ce que c’était réellement. Une amie, qui en fait depuis des années, m’a dit que tous étaient des athlètes… c’était à l’opposé de mes préjugés.
Premier cours : Pour mon premier cours avec Mestre Vida Nova, c’était la grande découverte. Le cours du Mestre est basé sur la décomposition de deux enchainements complémentaires qui permettent à la fin de pouvoir jouer à deux.
Et là, c’est le drame... Manque de souplesse, manque de muscles, manque d’équilibre… tout était à apprendre. La capoeira se joue autant sur les pieds que sur les mains, et pour ça il faut s’entraîner ! Heureusement que j’arrive assez facilement à intégrer des enchaînements de mouvements (faire parfaitement le mouvement c’est une autre paire de manches) !
Première roda : Pour ma première roda du vendredi, j’ai rencontré beaucoup de monde. Je me souviens de Chris qui m’avait accueilli avec un grand sourire. Ce jour-là j’ai compris beaucoup de choses : la capoeira ce n’est pas que du jeu physique entre deux personnes, c’est aussi tout ce qu’il y a autour : des gens réunis par la musique et les chants. Ça tombe bien j’adore ça !
Et j’ai ensuite intégré la richesse de la capoeira où, même avec des années et des années de pratique, il y a toujours des nouvelles choses à apprendre, que ce soit au niveau des mouvements, des chants ou de la maîtrise des instruments. Et chaque membre du groupe partage avec ceux qui sont intéressés les choses qu’il a découvertes.
Capoeiraclette : L’année où j’ai commencé les cours chez Senzala, un week-end capoeira à la montagne a été organisé. Ça a été le meilleur moyen de connaître encore plus certaines personnes du groupe. Au final, peu importe d’où on vient, nos valeurs, ou nos opinions, tout cela n’a aucune espèce d’importance quand on se réunit pour la capoeira.
Capoei'raclette 2016
Festival : Le jour de mon batizado a été très important pour moi, j’ai vraiment senti ce soir-là que je rentrais dans la famille. En plus j’ai de la chance, j’adore mon apelido*.
Je me suis rendu compte que le groupe ne se restreignait pas qu’à Toulouse mais au monde entier ! C’est pendant ce festival que j’ai senti la première fois l’energia, une sensation indescriptible d’avoir l’impression d’être totalement connecté avec les 80 personnes autour de moi. Que c’est bon !
Batizado 2016
Maintenant, il me reste encore des tonnes de choses à apprendre et des choses à vivre autour de la capoeira. Et si mon corps le permet, ça durera très longtemps.
*Apelido : surnom donné quand on entre dans le monde de la capoeira